Stabilisation de berges – Aménagement de berges

L’érosion des berges est un phénomène naturel qui contribue à l’équilibre relatif entre les différentes fonctions hydriques, écologiques et morphologiques des cours d’eau. La nécessité d’intervention survient lorsque cette érosion représente une menace aux infrastructures riveraines ou à la sécurité.

Pour contrer efficacement l’érosion lorsqu’elle s’avère problématique, l’entreprise adopte des techniques de stabilisation provenant du génie végétal et de génie mixte.

Génie végétal

Le génie végétal est l’utilisation de plantes ou de parties de celles-ci en vue de réaliser un aménagement de protection contre l’érosion, de renforcement et de régénération des sols. Les principales techniques utilisées sont les fascines d’hélophytes, les fascines de saules, le matelas de branches, le lit de plants et plançons, le treillage bois, ainsi que des techniques mixtes. La souplesse et la pérennité des végétaux qui constituent ces armatures leur permettent de résister à l’épreuve du temps. Ces structures sont parfaitement intégrées dans leur environnement et participent à l’équilibre des écosystèmes aquatiques et riverains.  Au Québec, d’autres termes tels que « phytotechnologies pour la stabilisation des berges » ou « stabilisation phytotechnologique des berges » sont également utilisés pour décrire les pratiques de génie végétal.

Techniques mixtes

Parfois les contraintes liées à la dynamique hydrique, aux forces d’arrachement ou à la pression anthropique sont si importantes que l’utilisation de techniques mixtes alliant des procédés de génie civil et de génie végétal est nécessaire.   Elles se concrétisent principalement sous la forme de déflecteurs, d’empierrement végétalisés, de caissons végétalisés à double parois, de palissades végétalisées et de pierres imbriquées végétalisées.  Nous faisons appel à ces pratiques lorsqu’elles sont requises.  Toutefois, AUBIER Environnement ne réalise aucun ouvrage lié à quelques formes de « cosmétique végétal ».  L’entreprise ne mène à terme que des projets de stabilisation en accord avec les standards d’intégration environnementale qu’elle s’est fixée. Aussi, nous tentons de réduire au minimum notre utilisation de géotextiles synthétiques dans nos ouvrages.